A la mort de la vicomtesse de Boury, puis de sa fille la baronne de Meaux, c’est leur petit-fils et fils, Charles-Antoine de Meaux, qui hérite du château en 1979. Ingénieur agronome, il est le premier de la famille à reprendre la ferme de Gadancourt en faire-valoir direct. En 1971, à Chancelade en Périgord, il a épousé Christine Lenglet, fille du capitaine de corvette Jean-Michel Lenglet, évadé de France en 1943, pilote de chasse dans les forces aériennes françaises libres puis dans l’aéronavale, mort pour la France en Indochine en 1951, à l’âge de 32 ans, et de Béatrice de Pradel de Lamaze.

Pendant les années 1970, le Vexin français change en profondeur. Le vieux pays rural rythmé par les travaux de l’agriculture doit se diversifier, et assumer de plus en plus sa proximité avec l’agglomération parisienne et la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Charles-Antoine et Christine de Meaux, qui vivent à Gadancourt avec leurs quatre enfants depuis 1972, ouvrent le château pour la première fois au public dans les années 1980, tout en développant la location pour les mariages. En 2013, Christine de Meaux crée LEAC, « lieux d’exception, artistes contemporains », une manifestation annuelle qui met en valeur le travail d’artistes, peintres, sculpteurs et plasticiens contemporains dans les décors historiques du château, ainsi qu’à l’église Saint Martin voisine.

Le château  de Gadancourt et son parc ont été classés Monument Historique le 15 juin 1948.

Bibliographie :

• Archives familiales
• José Gilles, Châteaux et châtelains du Vexin, Histoire et patrimoine du Vexin, 2012